De l’importance d’intégrer un regard métier à l’analyse financière.

Vous étudiez l’acquisition d’un pure player e-commerce ou d’une structure du retail ?

A l’inverse, vous envisagez de céder une activité, au sein de laquelle la supply chain représente un poste de coût et un levier de performance clés ?

[Breaking news : si l’entreprise en question distribue des produits, il est à peu près certain que c’est le cas]

Calculer les ratios financiers est une première étape, essentielle : % de la logistique sur le CA, % du transport, coût logistique par commande (avant / après retour…), split des coûts fixes et des coûts variables, des coûts directs & indirects…

Certes, que faire ensuite ?

Sommaire

1. Benchmarker, bien sûr, mais avec précaution et lucidité :

  • Comparer des ratios d’activités différentes n’a que peu de sens (pure player textile vs pure player équipement de la maison ; pure player vs distributeur omnicanal…). Pour chaque cas client, l’expertise métier et la connaissance sectorielle permettra de définir les benchmarks adaptés.

  • Au sein d’une même verticale, la pertinence des benchmarks peut cependant rester limitée : bien qu’ils permettent d’établir un panorama concurrentiel et une direction potentielle, les stratégies financières, la structuration opérationnelle de chaque client, les différences fines de flux (composition des paniers, poids des articles…) ne permettent pas nécessairement d’en retirer des enseignements actionnables à court terme

2. Mettre les chaussures de sécurités, voir, écouter et analyser

Une fois les équilibres financiers en tête, cela se passe sur le terrain (et dans les contrats).

  • Comprendre l’organisation et la structuration des opérations logistiques. L’adéquation des moyens de production (entrepôt, matériels…), des technologies et des processus à l’activité actuelle et future, que l’on soit dans un contexte d’accompagnement de la croissance ou de retour à la performance
  • Comprendre et analyser la structuration des contrats – logistique, transport – les effets de leviers et les effets de bords des modèles tarifaires mis en place
  • Analyser la performance des stratégies d’assortiments, d’achat/approvisionnement et de gestion des stocks, particulièrement dans des contextes omnicanaux
  • Recueillir les bonnes pratiques du terrain, les leviers d’amélioration identifiés mais non implémentés, les quickwins et les actions moyen long terme à recommander sur la base de notre expertise (fondée sur le terrain)

3. Consolider, traduire en termes financiers, prioriser

On enlève les chaussures de sécu et on se remet au clavier.

Objectif : traduire en termes financiers les leviers de performance identifiés, et construire une trajectoire concrète en cohérence avec les objectifs stratégiques de l’entreprise.

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